Communiqués - Finance

27 septembre 2011

Exito : Succès de l’augmentation de capital de 2 500 Mds de COP (1,4 Mds d’USD)

Almacenes Éxito S.A. (“Éxito”), filiale du Groupe Casino, a annoncé aujourd’hui le résultat de l’allocation de son augmentation de capital de 2 500 mds de COP (1,4 Mds d’USD) au prix de 21 900 COP par action. L’opération a été sursouscrite 2,6x* (en excluant la souscription annoncée de Casino à sa quote-part) témoignant du fort intérêt des investisseurs locaux et internationaux pour Éxito dans
des conditions de marché difficiles.

Cette augmentation de capital permettra à Éxito de poursuivre et d’accélérer son plan d’expansion sur le marché colombien afin de consolider son leadership. Par ailleurs, les fonds levés permettront de financer le rachat de la participation majoritaire de Casino dans les leaders uruguayens de la distribution alimentaire Disco et Devoto faisant d’Éxito la plateforme de développement du groupe en Amérique Latine hispanique.

Casino a souscrit à l’augmentation de capital à hauteur de sa quote-part au capital d’Éxito maintenant ainsi sa détention dans Éxito à 54,8% du capital.

*et 1,7 fois en tenant compte de la souscription annoncée de Casino

Paris, le 27 septembre 2011

Contact analystes et investisseurs :
Régine Gaggioli : rgaggioli@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 17
Aline Nguyen : anguyen@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 85

 

DISCLAIMER

Les actions ordinaires Exito objet de l’offre n’ont pas été enregistrées en vertu des lois sur les valeurs mobilières de toute autre juridiction en dehors de la Colombie. L’offre sera réalisée aux États-Unis en application de la Règle 144A du U.S. Securities Act de 1933, tel que modifié (le « Securities Act »), et à certaines personnes non américaines (« US persons ») tel que défini dans le Règlement S du Securities Act (« Règlement S ») dans le cadre d’opérations à l’étranger (offshore) conformément au Règlement S. Les actions ordinaires Exito offertes ne seront pas inscrites en vertu du Securities Act et ne peuvent être offertes ou vendues aux États-Unis en l’absence d’enregistrement ou de dispense d’enregistrement applicable. L’offre ne constitue pas une offre publique de titres financiers en France au sens de l’article L.411-1 du Code monétaire et financier et du Titre 1 du Livre 2 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers (« l’AMF ») ; aucun document d’offre n’a été ou sera soumis pour approbation à l’AMF. En conséquence, les actions ordinaires Exito ne pourront pas être, directement ou indirectement offertes ou vendues au public en France. Les actions ordinaires Exito objet de l’offre sont enregistrées a Registre National des Valeurs Mobilières et Emetteurs de Colombie (Registro Nacional de Valores y Emisores – RNVE) et à la Bourse de Colombie (Bolsa de Valores de Colombia- BVC). Almacenes Éxito S.A. est une entité règlementée par la Super intendance Financière de Colombie.

 

27 septembre 2011

Casino : succès d’une émission obligataire de 600 millions d’euros

Casino annonce le succès du placement d’une émission obligataire d’un montant de 600 millions d’euros et d’une maturité de 4,5 ans.
Cette opération renforce la liquidité du Groupe et allonge la maturité de sa dette totale. Elle a vocation à refinancer les tombées d’emprunts de fin 2011 et début 2012.

Cette nouvelle souche obligataire, qui portera un coupon de 4,47%, a été largement sursouscrite par une base d’investisseurs diversifiée.

Casino est noté BBB- stable par Standard & Poor’s et par Fitch Ratings.

Bank of America Merrill Lynch, Crédit Agricole Corporate & Investment Banking, Deutsche Bank, HSBC, ING, Natixis et Société Générale ont agi comme chefs de file dans cette émission obligataire.

Saint-Etienne, le 27 septembre 2011

Contact analystes et investisseurs :
Régine Gaggioli : rgaggioli@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 17
Aline Nguyen : anguyen@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 85
 

5 septembre 2011

Lancement de l’augmentation de capital d’Exito de 2 500 Mds de COP (1,4 Mds d’USD)

Exito a annoncé ce jour le lancement de son augmentation de capital, comme communiqué le 29 juin dernier, suite à l’obtention le 2 septembre de l’autorisation des autorités règlementaires colombiennes.
La société prévoit ainsi de lever environ 2 500 Mds de COP (1,4 Mds d’USD), à un prix de 21 900 COP par action, représentant une décote de 8% sur le prix de l’action Exito (1).
Les produits de l’augmentation de capital serviront à financer l’accélération du plan de croissance d’Exito en Colombie et dans la région, incluant l’acquisition de la participation majoritaire de Casino dans Disco et Devoto en Uruguay pour une valeur totale de 746 millions d’USD.
Les actionnaires existants d’Exito bénéficient d’un droit de souscription prioritaire à hauteur de leur quote-part au capital. Casino, qui détient 54,8% d’Exito, prévoit de souscrire à l’augmentation de capital à hauteur de sa quote-part, maintenant ainsi sa participation de contrôle dans la société. Les actions ordinaires non souscrites par les actionnaires existants seront allouées aux investisseurs internationaux et au public en Colombie.
La période de souscription à l’augmentation de capital débute aujourd’hui jusqu’au 23 septembre 2011.

 (1) calculé sur la moyenne 1 mois précédant la décision du conseil d’administration d’Exito sur le prix de souscription et ajustée de la portion du dividende 2010 qui sera payé par anticipation aux actionnaires existants avant la clôture de l’augmentation de capital.

Contact analystes et investisseurs :

Régine Gaggioli : rgaggioli@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 17
Aline Nguyen : anguyen@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 85
DISCLAIMER
Les actions ordinaires Exito objet de l’offre n’ont pas été enregistrées en vertu des lois sur les valeurs mobilières de toute autre juridiction en dehors de la Colombie. L’offre sera réalisée aux États-Unis en application de la Règle 144A du U.S. Securities Act de 1933, tel que modifié (le « Securities Act »), et à certaines personnes non américaines (« US persons ») tel que défini dans le Règlement S du Securities Act (« Règlement S ») dans le cadre d’opérations à l’étranger (offshore) conformément au Règlement S. Les actions ordinaires Exito offertes ne seront pas inscrites en vertu du Securities Act et ne peuvent être offertes ou vendues aux États-Unis en l’absence d’enregistrement ou de dispense d’enregistrement applicable. L’offre ne constitue pas une offre publique de titres financiers en France au sens de l’article L.411-1 du Code monétaire et financier et du Titre 1 du Livre 2 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers (« l’AMF ») ; aucun document d’offre n’a été ou sera soumis pour approbation à l’AMF. En conséquence, les actions ordinaires Exito ne pourront pas être, directement ou indirectement offertes ou vendues au public en France. Les actions ordinaires Exito objet de l’offre sont enregistrées a Registre National des Valeurs Mobilières et Emetteurs de Colombie (Registro Nacional de Valores y Emisores – RNVE) et à la Bourse de Colombie (Bolsa de Valores de Colombia- BVC). Almacenes Éxito S.A. est une entité règlementée par la Super intendance Financière de Colombie.

 

31 août 2011

Succès de la mise en place d’un financement à moyen terme de 900 MUSD

Casino annonce ce jour la signature d’un financement à moyen terme pour un montant de 900 MUSD (soit environ 630 MEUR) auprès d’un groupe de 9 banques internationales : JP Morgan (agent de la facilité), Bank of America Merrill Lynch, Barclays, Citi, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC et RBS.
Cette opération, qui permet au Groupe de renforcer sa liquidité et d’accéder à des ressources financières compétitives, témoigne de la qualité de la signature de Casino.

Paris, le 31 août 2011

Contact analystes et investisseurs :

Régine Gaggioli : rgaggioli@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 17

Aline Nguyen : anguyen@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 85
 

28 juillet 2011

Chiffre d’affaires du 2ème trimestre et Résultats du 1er semestre 2011

– Forte progression du chiffre d’affaires au 2ème trimestre : +18,8%
 . Accélération de la croissance organique des ventes : +7,8% hors essence (contre +4,7% au 1er trimestre)
 – Croissance organique très soutenue à l’International : +15,1%
 – Accélération de la croissance organique en France : +3,2%

– Progression de la part de marché du Groupe en France : +0,2 point

– Au 1er semestre 2011 : Progression de l’EBITDA de +7,1% et du Résultat opérationnel courant du Groupe de +5,6%
 . Excellentes performances à l’International
 . En France amélioration progressive de la rentabilité au cours du semestre

– Résultat net normalisé, part du Groupe de 178 millions d’euros (-14,3%)

– Objectif de cessions pour 2011 porté à plus de 1 Md d’euros (contre 700 M€ initialement) dont 680 M€ déjà engagés

– Le Groupe confirme les objectifs fixés en début d’année pour 2011

– Il se fixe l’objectif de maintenir son ratio de dette nette/EBITDA à un niveau inférieur à 2,2x en fin d’année

 

13 juillet 2011

Casino prend acte du retrait du projet

Le Groupe Casino prend acte du retrait par Abilio Diniz, BTG Pactual et Carrefour de leur projet. Casino, premier actionnaire de GPA, attentif aux intérêts de la société et de l’ensemble de ses actionnaires, a été entendu sur le fond.
Avec le management de la société, Casino poursuivra le développement de GPA et réaffirme son engagement stratégique au Brésil.

Contact analystes et investisseurs

Régine Gaggioli : rgaggioli@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 17

Aline Nguyen : anguyen@groupe-casino.fr / + 33 (0) 1 53 65 64 85

12 juillet 2011

Le Conseil d’Administration de Casino constate que le projet d’opération financière transmis par Gama est contraire à l’intérêt de GPA et de l’ensemble de ses actionnaires

  • Une vision erronée de la stratégie de GPA
  • Une estimation des synergies fortement surévaluée
  • Des risques d’exécution significatifs
  • Un projet très dilutif pour les actionnaires de GPA
  • Un projet destructeur de valeur du fait de la transformation de GPA en un holding décoté de participations non contrôlées
     

Le Conseil d’Administration de Casino Guichard-Perrachon (« Casino ») s’est réuni ce jour sous la présidence de M. Jean-Charles Naouri en vue d’examiner les termes de la proposition financière projetée par Gama 2 SPE Empreendimentos e Participaçoes (« Gama »), Monsieur Abilio Diniz et Carrefour relative au projet de fusion de GPA avec les activités de Carrefour au Brésil et d’une prise de participation minoritaire dans Carrefour SA.

A l’issue de ses travaux, le Conseil d’Administration a constaté à l’unanimité, à l’exception de Monsieur Abilio Diniz, que le projet est contraire aux intérêts de GPA, de l’ensemble de ses actionnaires et de Casino.

Le Conseil d’Administration a réaffirmé par ailleurs son attachement à la politique de développement international de Casino centrée sur les pays à forte croissance, comme récemment illustré par l’acquisition des activités de Carrefour en Thaïlande et le renforcement au capital de GPA.

Il a également réaffirmé son engagement stratégique en faveur du Brésil, qui constitue un axe de développement majeur du groupe, et de GPA (dont Casino est le premier actionnaire avec 43% du capital et détient le co-contrôle via Wilkes). Casino est depuis 12 ans un actionnaire actif et loyal de GPA. De même que pour ses autres filiales internationales cotées (Big C en Thaïlande, Exito en Colombie), Casino a apporté à GPA de façon constante un soutien dans de nombreux domaines (CRM, marques distributeurs, développement des formats de proximité, …).

Le Conseil d’Administration a pris connaissance des travaux des conseils financiers de la société, Banco Santander, Goldman Sachs, Messier-Maris & Associés et Rothschild & Cie, du rapport de Merril Lynch (filiale de Bank of America), ainsi que de l’étude réalisée par le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger sur les aspects économiques du projet.

Le Conseil d’Administration a porté l’appréciation suivante sur la proposition et sur ses conséquences éventuelles pour GPA et l’ensemble de ses actionnaires :

 

  • Cette opération repose sur une vision stratégique erronée pour GPA

    • Un renforcement significatif sur un format en déclin :

§ Au Brésil, elle entraînerait un doublement du chiffre d’affaires réalisé dans le segment des hypermarchés (le portant de 11 à 26 Mds de R$ et de 47 à 51% du total alimentaire) alors même que les parts de marché de ce segment connaissent, à l’instar d’autres zones géographiques, une décroissance continue (de 56% à 54% entre 2008 et 2010[1], soit une croissance inférieure à celle du marché d’environ 5 points).

    • Un développement géographique non maîtrisé dans des régions en faible croissance :

      • Une détention minoritaire au capital de Carrefour ne correspond pas à une internationalisation adéquate pour GPA, qui doit avoir la maîtrise d’un tel développement ;

      • L’expansion internationale de GPA devrait être tournée vers les pays en forte croissance alors que les marchés européens matures représentent près des deux tiers du chiffre d’affaires de Carrefour.

    • L’achat d’une participation dans Carrefour représente aujourd’hui un choix d’investissement risqué compte tenu des doutes exprimés par les marchés sur sa stratégie du fait de sa surpondération sur les marchés matures à faible croissance et sur les formats de magasins les moins porteurs de croissance.

 

  • Les synergies annoncées sont fortement surévaluées

    • Les estimations de synergies annoncées par Gama en support de cette opération sont largement supérieures aux niveaux annoncés lors d’opérations similaires. Elles s’établiraient en effet à 3,2% du chiffre d’affaires 2010 combiné, contre une moyenne de l’ordre de 1% de synergies annoncées lors de dix opérations comparables ;

    • Ces estimations ne tiennent pas compte des désinvestissements qui seraient nécessaires, des coûts induits de mise en œuvre de ces synergies qui seraient substantiels ainsi que du phasage de leur montée en puissance ;

    • Au global, les travaux détaillés et documentés conduits par Roland Berger montrent que le potentiel réaliste de synergies en année pleine pourrait atteindre à moyen terme au mieux 0,8% du chiffre d’affaires combiné ;

    • Au surplus, les fusions dans la grande distribution montrent que les montants effectivement réalisés atteignent rarement les niveaux initialement annoncés. A titre de comparaison, les observateurs avaient noté qu’aucune augmentation de la marge opérationnelle n’avait été réalisée 2 ans après la fusion Carrefour/Promodès alors même qu’un niveau de 2,3% du chiffre d’affaires européen avait été initialement annoncé.

 

  • Les risques d’exécution sont élevés

    • Une concentration excessive à Sao Paulo et Rio de Janeiro

      • Roland Berger estime que GPA et Carrefour Brésil ont des parts de marché combinées respectives dans les Etats de Sao Paulo et de Rio de Janeiro, où les sociétés sont en concurrence frontale, de 63% et 40%.

    • Les deux réseaux sont en concurrence frontale et sont donc peu complémentaires

      • C’est ainsi que 40% des magasins sont présents dans une même zone de chalandise. En ce qui concerne les hypermarchés et les magasins de cash & carry, le pourcentage passe à 71% pour Sao Paulo et 43% pour Rio de Janeiro.

    • Des cessions d’actifs significatives inévitables et non prises en compte

      • Le cabinet GOAssociados, consultants économiques en matière de concurrence, représenté par M. Gesner Oliveira, ancien Président de la CADE, l’autorité de la concurrence brésilienne, estime que « la concentration créée par ce projet serait excessive dans de nombreuses municipalités. Dans ces conditions, il est inévitable que les autorités de la concurrence restreignent significativement le périmètre du nouvel ensemble. D’autre part, la puissance d’achat que représenterait le nouvel ensemble sur le marché pourrait conduire à l’imposition de contraintes supplémentaires dont il n’est pas possible de prévoir exactement la nature et les effets sur les conditions d’exploitation de l’ensemble. »

    • Les risques managériaux sont importants pour GPA :

      • Le management de GPA gère actuellement le processus d’intégration de Nova Casas Bahia, le pôle d’activités non-alimentaires de la société qui, avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 20 MR$, constitue un enjeu majeur de développement du groupe. Dans ce contexte, ajouter un second défi managérial est aujourd’hui prématuré. La fusion entre Carrefour et Promodes illustre les types de difficultés que peuvent rencontrer les grandes fusions dans le secteur de la distribution alimentaire.

 

  • Les termes financiers de l’opération conduiraient à une dilution massive et injustifiable des actionnaires de GPA

    • L’offre transmise par Gama repose sur une dilution inutile des actionnaires actuels de GPA via l’entrée au capital de la BNDES et de BTG Pactual à hauteur de 2 mds d’euros :

      • la structure financière de GPA est saine avec un ratio de dette financière nette rapportée à l’EBITDA 2011 s’établissant à mars 2011 à 0,7x[2] ;

      • ce montant a pour seul but la prise de participation minoritaire de GPA dans Carrefour, qui plus est avec une prime sur le cours de bourse, investissement qui présente des risques importants et que les actionnaires de GPA pourraient réaliser directement s’ils le souhaitaient.

    • Cette dilution se ferait à un prix décoté et sans justifications :

      • elle serait réalisée sur la base d’un cours de 64,7 R$ par action de préférence (PN) représentant une décote significative sur la valeur intrinsèque de GPA (en moyenne 82 R$ selon les analystes) et sur le cours de bourse de ses actions de préférence, ce qui est d’autant plus surprenant qu’il s’agit d’une opération réservée à des nouveaux actionnaires qui n’apportent rien aux plans industriel et stratégique ;

      • elle aurait pour conséquence de diluer l’ensemble des actionnaires actuels de GPA sans que ces derniers ne puissent bénéficier d’un droit préférentiel de souscription.

    • GPA perdrait de fait le contrôle de ses actifs avec un faible multiple et sans prime :

      • la parité proposée de la fusion entre GPA et Carrefour Brésil, qui extériorise un multiple inférieur à 7,0x l’EBITDA 2011[3] pour GPA, lui est défavorable, les termes financiers de l’opération ne reflétant pas la meilleure qualité des actifs de GPA par rapport à ceux de Carrefour.

 

  • L’opération transformerait GPA, de société opérationnelle, en un holding de participations non contrôlées subissant une forte décote

    • La substance de GPA serait profondément modifiée car la société perdrait le contrôle de ses actifs pour ne devenir qu’un simple holding financier. Sa cotation ne serait pas attrayante dans la mesure où :

      • Le holding ne contrôlerait aucun de ses actifs, ne détenant que 50% de ses actifs brésiliens et 11,7% de Carrefour ;

      • Le holding ne les consoliderait plus que par mise en équivalence à partir de 2013.


    • La gouvernance envisagée serait préjudiciable :

      • La gouvernance proposée, avec notamment un plafonnement des droits de vote à 15%, est contraire aux principes de gouvernance moderne ;

      • Il n’y aurait plus d’actionnaires forts capables d’accompagner le management dans les grandes décisions ;

      • Son actionnariat serait disparate avec des horizons d’investissement différents en fonction de la nature des actionnaires.

    • Une forte décote de holding serait à prévoir qui détruirait beaucoup de valeur :

      • Compte tenu de sa nature, il s’agirait d’un véhicule d’investissement affecté d’une décote de holding significative. Les décotes de holding observées sur le marché brésilien s’établissent en moyenne à 18%[4], niveau en ligne avec celles observées sur les autres places de cotation ;

      • Cette décote gommerait l’effet des synergies et ferait même courir le risque d’une destruction de valeur pour les actionnaires de GPA.

 

Dans ces conditions, le Conseil d’Administration, après avoir pris connaissance des rapports précités et entendu la synthèse du rapport de Merril Lynch (filiale de Bank of America) du point de vue des actionnaires de GPA, a constaté à l’unanimité, à l’exception de Monsieur Abilio Diniz, que l’opération financière proposée est contraire aux intérêts de GPA, de l’ensemble de ses actionnaires et de Casino. Il a rappelé que cette proposition, non sollicitée, est hostile et illégale.

Lors du Conseil d’Administration, Monsieur Abilio Diniz qui a participé aux débats, a réaffirmé son soutien à l’opération et n’a pas souhaité prendre part au vote.

Le Conseil d’Administration a ainsi mandaté son Président afin de présenter dans les meilleurs délais la position de Casino au Conseil d’Administration de Wilkes et, plus généralement, de la faire valoir par tous les moyens nécessaires, dans le respect des accords existants et de la réglementation brésilienne.

 

Saint-Etienne, le 12 juillet 2011


[1] Source : Roland Berger

[2] Sur la base d’un consensus d’analystes de GPA et de la dette financière nette de GPA au 31 mars 2011

[3] Sur la base d’un consensus d’analystes de GPA, de la dette financière nette de GPA au 31 mars 2011 et d’une valeur de R$66 par action

[4] Source : Factset. Moyenne observée depuis janvier 2010 pour les holdings cotées brésiliennes Itaùsa, Bradespar et Metalùrgica Gerdau

Contact analystes et investisseurs

Régine Gaggioli : rgaggioli@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 17

Aline Nguyen : anguyen@groupe-casino.fr / + 33 (0) 1 53 65 64 85

5 juillet 2011

Réponse au récent communiqué de Carrefour

En réponse au récent communiqué de Carrefour qui déclare n’avoir aucune intention hostile à l’égard de Casino et qui prétend que les accords liant Casino et le groupe Diniz ne contiennent aucune stipulation interdisant les discussions ou les négociations, Casino souligne que :

(1) Le caractère hostile de l’attitude de Carrefour est établi par le fait que Carrefour conduit depuis des mois des discussions secrètes qui visent à s’approprier le contrôle de la société brésilienne CBD. Si Carrefour n’avait pas eu d’intention hostile à l’égard de Casino, elle aurait à l’évidence informé de son projet Casino, en sa qualité de premier actionnaire de CBD exerçant le co-contrôle de cette société.

(2) La lettre et l’esprit des accords publics conclus entre Casino et le groupe Diniz interdisent de telles négociations et Casino ne doute pas que les juridictions qui en sont ou seront saisies le confirmeront. L’ordonnance du Président du tribunal de commerce de Nanterre du 24 juin 2011 a souligné à cet égard :

  • « Carrefour, déjà présente au Brésil depuis des années, connaissait les liens entre Casino et le Groupe Diniz et savait qu’ils supposaient une loyauté réciproque. »
  • « Carrefour était susceptible en entreprenant des négociations qui pouvaient la rendre complice d’une éventuelle violation d’accords contractuels dont elle avait parfaitement connaissance d’engager sa responsabilité délictuelle à l’égard de Casino. »

Ainsi, contrairement à ce que soutient Carrefour, un projet de cette nature requiert la parfaite information et le respect des droits de toutes les parties en cause.
 
St Etienne, le 5 juillet 2011

Contact analystes et investisseurs

Régine Gaggioli : rgaggioli@groupe-casino.fr / + 33 (0)1 53 65 64 17

Aline Nguyen : anguyen@groupe-casino.fr / + 33 (0) 1 53 65 64 85
 

4 juillet 2011

Casino a saisi la Chambre de Commerce Internationale d’une seconde procédure d’arbitrage à l’encontre du groupe Diniz

Le Groupe Casino annonce qu’il a saisi, le 1er juillet 2011, la Chambre de Commerce Internationale – CCI – d’une seconde procédure d’arbitrage à l’encontre du groupe Diniz, suite à la proposition présentée le 28 juin 2011 simultanément à CBD et ses actionnaires.

Par cette démarche le Groupe Casino, premier actionnaire de CBD, sollicite, en particulier, le respect des procédures fixées par le pacte entre actionnaires du 27 novembre 2006.

En application du droit brésilien, cette procédure a été engagée en présence de la société CBD. Il s’agit d’une mesure de protection de CBD visant à assurer l’efficacité du jugement qui sera prononcé. 

Casino réaffirme son engagement envers CBD, dont le Groupe, actionnaire depuis 1999, n’a cessé d’accompagner la croissance et le développement, ainsi que sa confiance envers son management.

St Etienne, 4 Juillet 2011

Contact analystes et investisseurs
Régine Gaggioli
rgaggioli@groupe-casino.fr
+ 33 (0)1 53 65 64 17

Aline Nguyen
anguyen@groupe-casino.fr
+ 33 (0) 1 53 65 64 85